Damgan

  • Plage de la SNSM en été
    Plage de la SNSM en été

Cette commune de 1600 habitants du sud du Morbihan est une station balnéaire depuis le début du siècle dernier. Elle englobe plusieurs lieus-dits (dont bien sur Kervoyal) tel que Larmor, Saint Guérin, Landrezac ou encore Pénerf. Sa particularité est de posséder près de 8km de plages, ce qui en fait un lieu apprécié des estivants. En tant que Kervoyalais, c’est notre commune, ainsi selon l’administration, nous sommes Damganais…

Un peu d’histoire:

Le remembrement et l’essor grandissant des congés payés, puis « les trente glorieuses » ont parachevés la transformation de ce village agricole en lieu de villégiature avec l’émergence des campings et des résidences secondaire. Ces résidences représentent aujourd’hui 82% du parc immobilier alors que les camping diminuent, devenant des parcs à mobiles-homes au lieu de recevoir tentes et caravanes comme autrefois. Ceci entrainant la baisse de la fréquentation et de l’emploi saisonnier tout en augmentant le standing de la station ainsi que ces tarifs, notamment locatifs. Certains s’en désolent, d’autres s’en réjouissent, et puis c’est tellement bien ici!

L’origine du nom de Damgan:

Plusieurs hypothèses existent concernant l’origine du nom et ont étés listées par Messieurs Hazo et Carlier pour leur nouvel ouvrage sur le patrimoine local:

1- La première serait : la dune aux épaves. Reprenons l’explication avancée dans le premier numéro des annales de Damgan de 1993. À partir de travaux de recherche sur l’histoire locale, nous apprenons par un texte de l’époque (Jean 1er Le Roux, duc de Bretagne au XIIIe siècle) que Damgan existait déjà. Or, il était un usage très ancien qui donnait aux seigneurs côtiers l’autorisation de piller et de récupérer les épaves rejetées par le flot. Ce droit était appelé « Perçoit de mer » ou « Lagan ». Terme qui est resté dans le vocabulaire et qui signifie épaves. Dam-lagan évoluant vers la prononciation que nous lui connaissons. Version retenue par : Infobretagne et l’encyclopédie Marikavel.

2- La deuxième associerait « Dam » : nom d’origine viking et bretonne signifiant « point fort ou privilégié de la côte », en effet dans ce secteur les rochers protègent de l’érosion, à « Gan » du breton gwenn qui signifie « blanc » donnant « le point privilégié de la côte blanche ».

3 La troisième formulée par Erwann Vallerie, historien, le nom est formé de la préposition composée de dam, « sur » ou « à l’entour de », du celtique do-ami, et de kan « chenal », soit « le lieu sur le chenal », par opposition à Ambon qui signifie « le lieu sur le marais ». Version retenue par : Topic-Topo et Geobreizh.

Autres Voici enfin deux interprétations supplémentaires qui reposent sur le double sens en breton du mot Gwenn. Ce dernier selon Lexilogos exprime : heureux ou blanc. Damgwenn aurait pu dire dune heureuse, ou lieu des gens heureux par opposition au village voisin de Betahon qui signifie pour        certains pays (ou endroit) de la peur ou de l’angoisse (cf. annales de Damgan N°1- 1993-1994).

Enfin, l’abbé Rio recteur de Damgan il y a plus d’un demi-siècle l’avait associé à blanc pour donner dune blanche. Phonétiquement c’est possible. L’avantage de cette dernière est qu’elle nous éloigne du passé trouble de pilleurs d’épaves souvent lié aux peuples de la mer ou vivant de la mer et de ce qu’elle offre…

Marché électrique à Damgan
Jour de marché automnal à Damgan