Spécial Plantec: Présentation et entretien exclusif!
Présentation du groupe Plantec:
Ils sont du cru, ils sont bons et repassent, comme régulièrement, dans le coin. Nous les aimons tout comme ils nous aiment, alors nous leur dédions cet article en exclusivité. Alors, certes ils sont bretons, morbihannais, damganais… Mais ils sont, tout autant, citoyens du monde et le succès grandissant des Plantec à travers l’Europe démontre encore que la musique, la danse ou l’art dans son ensemble sont des vecteurs émotionnels qui relient les cultures. C’est à dire, à la fois, vous et moi, mais aussi nos voisins… Bref, si vous avez un attachement à Kervoyal, à la musique bretonne et/ou à la culture celte, cet article est à lire!
En effet, lors de notre article du 13/12/2015 (voir ici) sur les cadeaux de Noël, nous vous avions présenté leur dernier album Kontakt après sa récente sortie. Nous avons aujourd’hui l’immense joie de vous proposer une interview exclusive de Yannick Plantec, le guitariste du groupe (site officiel ici) en prélude d’un grand Fest Noz à Ambon samedi 30 janvier 2016. Le trio partagera la scène durant ce concert avec les Guichen, qui fêtent cette année leur 30 ans de scène (voir site ici) et le duo Hamon / Martin.
Pour mémoire, les Frères Plantec (Yannick le guitariste et Odran à la bombarde) ont longtemps habités Damgan ou leur père était un artisan renommé et c’est naturellement qu’ils ont fréquentés Kervoyal et ses plages mais aussi sa place de Ker Fleuret à l’occasion de plusieurs concerts, le dernier étant à l’été 2014. Un prochain est déjà prévu à Damgan cet été 2016, c’est preuve de leur attachement à la commune!
Après avoir acquis durant plus de 10 ans une notoriété grandissante dans le monde celtique du Fest Noz à travers plusieurs pays, le groupe dorénavant en trio (avec la complicité de Gabriel N’Dombi, dit DjiBriL aux claviers) est maintenant régulièrement invité dans des festivals plus généralistes à travers le monde. Ce qui prouve que leur musique d’ouverture plait à un public de plus en plus large tout en continuant à enchanter les fans de la première heure.
Treize morceaux composent cet album électrique et traditionnel voué à la danse avec 3 collaborations dont une avec le célèbre chanteur jamaïcain Winston Mc Anuff (qui travaille aussi avec Mathieu Chédid). A signaler également que l’ingénieur du son est (entre autre) celui de Björk, connue pour son inventivité et la qualité de ses sonorités puissantes et innovantes. Ce disque est disponible chez tous les bons disquaires de la région ainsi qu’en commande à la FNAC ou sur leur label Coop Breizh.
Notre interview:
Alors, vous sortez d’une longue tournée internationale qui a validée un succès qui ne faiblit pas, qu’est ce que cela vous a apporté ?
Avant tout du plaisir et du bonheur, mais surtout beaucoup de rencontres humaines, ce qui a été une source d’inspiration inépuisable.
Était-ce important pour vous de vous retrouver en studio ?
Evidemment oui, on avait bien avancé sur les compositions et on avait besoin de prendre du recul, de se poser et de mettre une touche finale et énergique à l’album. Nous avions écris les morceaux entre chaque concerts par petites touches.
Comment c’est passé l’enregistrement final?
La plupart des duos (notamment avec le jamaïcain Winston Mac Anuff ou la chanteuse lituanienne Laurita Peleniute) ont étés la suite de rencontres lors de festivals et finalisées par des échanges de fichiers, via internet. Mais l’ensemble a d’abord été enregistré dans les conditions d’un live pendant une semaine à l’Étang Moderne à Rochefort-en-Terre, puis nous avons tout réenregistré chez nous à Peillac avant de partir en Pologne pour l’enregistrement final avec un ingénieur du son que nous adorons et avec qui nous avions déjà travaillé en 2010 (ndlr: l’album Mekanik): Roli Mosimann, qui a œuvré, entre autre, avec Bjork ou New Order.
Dans quel état d’esprit étiez vous pour écrire ces 13 morceaux ?
L’état d’esprit a évolué, car autant certains morceaux ont étés rapides à enregistrer, que d’autres ont étés plus longs à concrétiser et qui se sont modifiés au fil des prises. Par exemple « Feulz » avait été composée en premier pour finalement être enregistrée en dernier! Par contre, ce qui n’a pas évolué c’est l’énergie que nous y avons mis!
Que représente KONTACT pour vous ? Est-ce la continuité du lien qui vous uni à votre public, notamment par le biais de la danse ?
Chaque titre de l’album est un chapitre, une histoire qui se danse. La dance c’est le fer de lance de nos compositions et cela intègre le fruit de nos 4 dernières années passées sur la route. La dance, comme la musique, c’est universel et cela facilite les rencontres à travers les pays. KONTAKT retrace et retranscrit cette expérience. La richesse du disque vient de l’intercalage des concerts et de la composition car chaque concert et chaque rencontre venait enrichir les compositions.
C’est votre deuxième album avec DjiBril, est-il devenu le « troisième frère » ? Que vous apporte-t-il ?
Oui, carrément, c’est évident. On le connait depuis 13 ans. Notre première expérience en trio remonte à 2007 et on avait un super feeling, notre complémentarité est à la fois prenante et palpable!
Vous êtes distribués par CoopBreizh, en quoi cette identité bretonne est elle importante pour vous ?
Il y a de moins en moins de distributeurs, alors le fait d’en avoir un breton permet la proximité, même si les principaux producteurs sont à Paris!
On vous a souvent vu à Kervoyal, qu’y ressentez vous ?
Un grand plaisir à y être et surtout un grand plaisir à y jouer. Nous avons beaucoup de bons souvenirs à Kervoyal.
Alors à quand un hymne sur Kervoyal ?
Ha, l’idée est lancé….
Merci à vous et au plaisir de vous retrouver, avec ce nouveau morceau, nous l’espérons, place de Ker-Fleuret à Kervoyal au plus vite !
D’ici là, pour vous faire patienter (ou pour réécouter après…) voici la présentation de leur chaine vidéo sur Youtube (cliquez sur la photo).
Sinon, voici le superbe teaser du dernier album, KONTACKT:
[embedyt] http://www.youtube.com/watch?v=gNnscaPsRfA[/embedyt]
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